Alopécie : définition, causes, traitements

Alopécie : définition, causes, traitements
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L’alopécie peut avoir des conséquences psychologiques et physiques. Une consultation en dermatologie et en médecine générale est souvent nécessaire.

La perte de cheveux peut avoir de nombreuses causes. Il est donc important d’identifier les différents mécanismes et de mettre en place un traitement adapté.

Charles va vous présenter une liste des causes possibles de la chute des cheveux. Cet article vous aidera à planifier et à gérer un traitement efficace. Quels sont les mécanismes physiologiques à l’origine de la chute des cheveux ?

L’alopécie : Définition, causes et traitement

La vie d’un cuir chevelu comporte trois phases :

  • 1. La phase anagène est la première : c’est la phase de croissance des cheveux.
  • 2. Ensuite, une phase catagène. On utilise le terme d’involution pour désigner une modification régressive du cheveu ou un mouvement vers son intérieur.
  • 3. La dernière phase, dite télogène, est celle qui marque la fin de la croissance du cheveu.

Les différentes phases de la vie du cuir chevelu.

Toutes les phases de la croissance du cheveu ne sont pas coordonnées entre les différents follicules pileux (lieu de naissance du cheveu) ; le cheveu pousse continuellement et retombe.

Un follicule peut tomber pendant la phase télogène alors qu’un autre est en train de croître dans la phase anagène. En moyenne, une personne perd environ 100 cheveux par jour.

Les cheveux sont remplacés tous les 3 à 5 ans. Il s’agit d’un processus naturel, et les résultats de la perte de cheveux ne sont pas toujours visibles cliniquement. La capacité des cheveux à se régénérer est ce qui les maintient en bonne santé. Elle provient des cellules épidermiques et dermiques situées sur la partie supérieure du follicule.

La perte de cheveux permanente survient lorsque la partie supérieure du follicule s’enflamme. Cela peut entraîner la chute des cheveux et leur non-repousse.

En revanche, une inflammation dans la partie inférieure n’affecterait pas ces cellules et n’entraverait donc pas la capacité des cheveux à se régénérer.

Alopécie : définition

Pour distinguer le type de chute de cheveux, deux termes médicaux sont utilisés :

  • L’alopécie cicatricielle
  • L’alopécie non cicatricielle ;

L’alopécie cicatricielle se caractérise par une destruction permanente des follicules pileux : les cheveux tombent et ne repoussent pas. Elle est considérée comme définitive.

La perte permanente des cheveux peut être due à une maladie primaire ou secondaire.

Une maladie primaire des follicules peut provoquer une alopécie. Cela est dû à la présence d’une accumulation de cellules (“infiltration de cellules inflammatoires”) dans la lésion biopsiée.

On ne sait pas encore ce qui provoque cette inflammation et quels facteurs de risque sont impliqués. Un ralentissement de la croissance des cheveux est à l’origine de l’alopécie non cicatricielle.

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L’alopécie cicatricielle

L’alopécie cicatricielle primaire peut être causée par de nombreuses pathologies, dont certaines sont encore inconnues à ce jour. Il est souvent difficile de diagnostiquer les conditions médicales. Il est possible de classer une lésion en fonction du type et de l’étendue de l’inflammation cellulaire qui a été détectée lors d’une biopsie.

Il existe deux principaux types d’inflammation : lymphocytaire et neutrophilique. Ce sont des lésions cutanées qui ressemblent à un lymphome.

Il existe de nombreuses affections dermatologiques qui peuvent être infiltrées (lymphocytaires ou neutrophiliques).

La cicatrisation lymphocytaire primaire provoque une alopécie

Le lichen planus pilaris est l’une des affections dermatologiques pouvant provoquer des cicatrices lymphocytaires primaires et une alopécie. Cette variante du lichen comprend trois formes :

  • le lichen plan classique ;
  • L’alopécie frontale fibrosante
  • le syndrome de Graham-Little.

Chacune de ces catégories a ses propres caractéristiques cliniques.

Ces alopécies cicatricielles primaires peuvent également être causées par un lupus discoïde, ou la pseudopelade de Brocq.

Parmi les autres causes d’alopécie, on peut citer une surproduction de mucine au sein de l’infundibulum folliculaire (mucinose folliculaire). Ceci peut être assimilé au lymphome de Hodgkin (Hodgkin) ou à une hématodermie.

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Cette catégorie comprend également une maladie génétique rare qui peut se développer dans l’enfance et qui est souvent associée à une lésion de la cornée : la kératose pilaire de Decalvans.

Quels sont les symptômes ?

Les démangeaisons (prurit) sont la caractéristique du lichen plan pilaire. Il est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes. Un diagnostic médical pourrait révéler une hyperkératose folliculaire ou des plaques rouges appelées “plaques multifocales-cicatricielles-aloppiques”.

On peut également trouver du lichen plan dans d’autres zones du corps.

La prescription de dermocorticoïdes, de corticoïdes intralésionnels (triamcinolone et acétonide) est la base du traitement. Des traitements systémiques sont disponibles lorsque les corticostéroïdes n’agissent pas ou que les lésions localisées se développent trop rapidement.

  • Les corticoïdes oraux à court terme
  • rétinoïdes oraux ;
  • hydroxychloroquine ;
  • ciclosporine ;
  • Les greffes de cheveux sont réalisées lorsque la maladie a progressé et qu’elle est inactive.

Les femmes ménopausées peuvent présenter une chute de cheveux frontale fibrosante. Des démangeaisons peuvent en être le signe. Dans d’autres cas, cependant, elle peut être asymptomatique. Elle se caractérise par la régression ou la détérioration de la ligne fronto-temporale et peut également affecter les sourcils et les cils. Nous avons également un article séparé sur l’alopécie chez les femmes.

Le syndrome de Graham Little peut toucher tous les adultes. Une alopécie cicatricielle multifocale (ou hyperkératose folliculaire) peut être un signe de ce syndrome. Dans une version non cicatricielle, une alopécie peut également être présente sur la région pubienne.

Les traitements de l’alopécie frontale fibrosa ou syndrome de Graham Little sont identiques à ceux du lichen plan pilaire.

Qu’est-ce que l’alopécie cicatricielle primaire et mixte ?

L’alopécie cicatricielle primaire neutrophile est :

  • La folliculite calcifiante de Quinquaud est une affection chronique et progressive. Elle semble être liée à Staphylococcus aureus.
  • La cellulite peut conduire à des abcès douloureux.

Cependant, la cicatrisation primaire peut conduire à des infiltrats mixtes. Ceux-ci comprennent :

  • La folliculite fibrosante de la nuque (ou acné chéloïdienne) provoque une inflammation de la racine et des pointes des cheveux.
  • Elle est plus fréquente chez les patients âgés. Elle peut survenir après une radiothérapie locale ou un traitement des kératoses actiniques.
  • Pustulose éosinophile : Cette affection est peu fréquente, mal comprise et rarement observée chez les enfants.
  • Folliculite nécrotique : Une autre affection chronique rare et mal comprise qui touche les adultes. Elle peut entraîner des cicatrices déprimées (c’est-à-dire des cicatrices qui ne sont pas en relief mais enfoncées.

Diagnostics, symptômes et traitement

La folliculite décalvante de Quinquaud

Le prurit (démangeaisons) et les épisodes de saignement en sont les symptômes. Les adultes peuvent être touchés par cette affection. L’hyperkératose est une affection qui provoque une cicatrice épaissie et enflammée.

Le staphylocoque doré sera recherché lors d’un examen médical. Le traitement consiste en des antibiotiques systémiques + topiques. Si les symptômes sont graves et évoluent rapidement, il est possible de les atténuer par une inflammation.

Des corticostéroïdes injectables peuvent également être administrés par voie intralésionnelle.

Cellulite du cuir chevelu : Un examen détaillé

La cellulite est plus fréquente chez les hommes. Les symptômes sont la douleur et la présence de pus dans les abcès. Le traitement consiste à drainer les abcès et à administrer une antibiothérapie systémique.

Des corticostéroïdes peuvent également être prescrits.

Folliculite fibrosante (ou acné cutanée chéloïdienne)

Cette affection touche principalement les hommes noirs. Les démangeaisons et les douleurs sont les symptômes les plus courants. Un examen médical révèle des lésions pseudo-chéloïdiennes qui donnent aux cheveux un aspect touffu.

Le traitement comprend une antibiothérapie systémique et prolongée, l’excision chirurgicale des lésions si nécessaire, et la chéloïde (cicatrice) associée.

La dermatite pustuleuse érosive

Elle est fréquente chez les hommes âgés, et ne provoque ni douleur ni démangeaison. L’examen physique montre des pustules stériles avec réaction inflammatoire et des plaques/croûtes érosives et croûteuses.

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La prescription de tacrolimus ou de dermocorticoïdes topiques (immunosuppresseurs) constitue la base du traitement.

Folliculite nécrotique

La folliculite peut survenir à tout âge et s’accompagne souvent de démangeaisons. Le diagnostic se fait en regardant la ligne antérieure du front. Il peut y avoir des papules/pustules rouge-brun ou une nécrose. Des cicatrices enfoncées (déprimées) sont également présentes.

Une antibiothérapie peut être nécessaire après culture et prélèvement de la bactérie. Les stéroïdes topiques et les injections intralésionnelles de corticostéroïdes peuvent également vous intéresser.

Une alopécie peut également survenir à la suite d’une radiothérapie ou d’une amyloïdose systémique.

Alopécie non cicatricielle et perte de cheveux

L’alopécie sans cicatrice comprend

  • l’alopécie diffuse ;
  • Alopécie circonscrite

Trois pathologies pouvant provoquer une alopécie diffuse sont répertoriées : l’effluvium anagène (effluvium télogène) et la teigne.

Il existe de nombreuses pathologies qui peuvent provoquer une alopécie.

L’alopécie diffuse

Nous allons d’abord décrire l’effluvium télogène.

L’effluvium télogène

Les causes de la chute des cheveux due à des troubles capillaires ne sont pas claires. Nous savons cependant que la perte de cheveux peut survenir jusqu’à trois mois après un événement qui la déclenche.

Ces épisodes de perte de cheveux diffuse sont souvent inférieurs de moitié au taux normal et peuvent entraîner des problèmes chroniques. Les phases de repousse compensent un cycle capillaire plus court. Cette affection est plus fréquente chez les femmes âgées de 40 à 50 ans.

Voici quelques facteurs susceptibles de déclencher un épisode de Telogen Efluvium :

  • Fièvre
  • Le stress ;
  • le post-partum ;
  • Certains médicaments (anticoagulants, bêtabloquants, etc.) ;
  • Un changement du rythme circadien (temps interne)
  • des carences en vitamines (B9, B12, D) ou en fer
  • les troubles endocriniens.

Une analyse de sang permet de diagnostiquer l’affection. En fonction des carences, un traitement de substitution est proposé.

Effluvium anagène

Cette affection peut entraîner une perte de cheveux allant jusqu’à 90 % dans certains cas. Il s’agit d’une affection aiguë qui provoque la chute des cheveux pendant la phase de croissance, ou phase anagène.

L’apoptose est le terme médical pour la perte de cheveux. Il fait référence à un processus par lequel les cellules programmées meurent. D’un point de vue dermoscopique, la tige du cheveu peut ressembler à un bâton de hockey sur gazon.

La perte de cheveux peut être causée par de nombreux facteurs :

  • la chimiothérapie ;
  • La radiothérapie ;
  • La malnutrition ;
  • Empoisonnement à l’arsenic ou aux métaux lourds
  • la perte de cheveux.

L’examen médical du patient permettra de déterminer s’il existe des signes de malnutrition ou d’intoxication. La situation du patient déterminera le traitement.

La teigne

La teigne est une infection causée par des dermatophytes. Elle est très rare et ne touche que les enfants. La teigne peut être causée par une variété de champignons.

  • Microsporum canis
  • trichophyton tonsurans
  • trichophyton violaceum ;
  • microsporum audouinii.

Le prurit peut être un signe d’infection. Il dépend de l’organisme de la personne, du type et de la gravité de l’invasion des poils, ainsi que de la réaction inflammatoire. Les lésions peuvent également ne pas être inflammatoires.

Ces symptômes ne sont pas associés à une inflammation :

  • Les squames, les cheveux cassés (fines lamelles sur le cuir chevelu qui tombent).
  • “points noirs” (cheveux cassés) ;
  • alopécie grise.

Voici quelques-uns des signes et symptômes de l’inflammation

  • L’alopécie peut s’étendre à différentes zones.
  • Pustules ;
  • Le kérion est une infection grave et virulente du cuir chevelu qui provoque des pustules et des croûtes.
  • Le Favus est un type de teigne.

La lumière de Wood peut vous aider à diagnostiquer la teigne. Pour déterminer la nature du dermatophyte, une culture de cheveux doit être effectuée. Le traitement consiste en une combinaison d’un antifongique local et systémique.

Pour assurer une guérison complète, il est recommandé de poursuivre les examens mycologiques.

L’alopécie circonscrite

Tout d’abord, nous avons l’alopécie comme alopécie.

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Alopécie

Environ 2 % de la population est touchée par l’alopécie. L’alopécie peut être causée par des maladies auto-immunes et une sensibilité génétique. L’alopécie est une perte de cheveux aiguë et non cicatrisante qui se caractérise par une ou plusieurs plaques rondes et bien définies.

Peladia

Environ 2 % de la population est touchée par la pelade. L’alopécie peut être causée par divers facteurs, notamment une sensibilité génétique ou des maladies auto-immunes. L’alopécie est une perte de cheveux aiguë et non cicatrisante qui se caractérise par une ou plusieurs plaques rondes et bien définies.

Elle peut prendre la forme d’une vague ou d’une calvitie complète (alopecia universalis).

Le traitement de l’alopécie est fonction de l’âge et de la gravité de l’affection : injections intralésionnelles, dermocorticoïdes, stéroïdes oraux…

Alopécie androgénétique

Elle est due à une stimulation androgénique, à des facteurs génétiques et au vieillissement.

L’alopécie androgénétique se traite différemment de l’effluvium télogène. Elle est sélective et physiologique et peut affecter les hommes et les femmes à partir de la puberté. Un éclaircissement progressif se produit lorsque la taille des follicules pileux diminue.

Cette alopécie est le plus souvent observée chez les femmes. Elle peut être localisée au niveau de la ligne médiane, du front, des tempes et des zones occipitales.

Les hommes connaissent une récession symétrique au niveau des golfes temporaux. Elle est suivie d’un recul du bord frontal et d’une évolution progressive qui aboutit à une couronne pariéto-occipitale. Des traitements topiques sont possibles, mais un traitement systémique est également envisageable si l’alopécie est sévère, précoce, ou en cas d’androgénisme.

La chirurgie implantaire est également possible.

L’alopécie de traction

Cette alopécie touche principalement les jeunes femmes. Elle est due à une traction excessive et prolongée des cheveux, qui peut être provoquée par certaines coiffures. La fibrose périfolliculaire est une affection qui provoque une traction persistante sur les cheveux.

Trichotillomanie

Les patients peuvent tirer ou même s’arracher les cheveux. Les plaques alopéciques se caractérisent par des contours mal définis et parfois des cheveux cassés.

Alopécie infectieuse

Il en existe plusieurs types. L’alopécie de dégagement en est un exemple. Elle se manifeste par de petites plaques inégalement réparties sur la tête. L’alopécie franche peut survenir dans seulement 5 % des cas en raison d’une syphilis secondaire.

L’alopécie transitoire peut également être due à d’autres infections

  • Les épisodes d’érysipèle sont une infection cutanée causée par une bactérie, généralement un streptocoque.
  • lors d’éruptions cutanées dues au zona
  • ou une dermatite séborrhéique sévère.

Ces infections doivent être traitées rapidement pour éviter une alopécie permanente.

Une alopécie non cicatrisante peut également être causée par l’eczéma ou le psoriasis.

Voici quelques faits concernant l’alopécie

L’apparition et la gravité de la perte de cheveux sont déterminées par la prise en charge médicale.

De nombreux antécédents personnels peuvent être impliqués dans diverses affections, notamment les troubles endocriniens et les carences en vitamines. Les troubles du cycle menstruel, les dermatoses, les perturbations des cycles menstruels et d’autres problèmes.

L’alopécie peut également être causée par des facteurs génétiques et héréditaires.

L’examen clinique permet ensuite de déterminer si l’alopécie est parcellaire ou diffuse. L’examen clinique porte sur l’aspect des cheveux et leur résistance. Il permet également de déterminer si d’autres zones sont touchées par la pelade.

Les examens complémentaires peuvent également inclure le prélèvement d’échantillons sanguins, notamment en cas de suspicion de carence. Le type d’alopécie déterminera le traitement.

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