Pourquoi je grossis ? Voici les 8 raisons auxquelles vous ne pensez peut-être pas !

Vous avez l’impression de faire attention à votre alimentation, mais vous constatez une prise de poids ? En dehors des causes médicales, ce sont souvent de mauvaises habitudes alimentaires et un manque d’activité physique qui sont à l’origine de ce phénomène.

Pour rappel, une femme a besoin d’environ 1 800 à 2 200 calories par jour, réparties typiquement entre un petit-déjeuner de 650 calories, un déjeuner de 900 calories et un dîner de 450 calories. Voici un tour d’horizon des raisons qui peuvent expliquer une prise de poids inexpliquée, avec les explications de Caroline Seguin, nutritionniste-diététicienne.

Parce que vous grignotez entre les repas ?

L’une des principales causes de prise de poids, en dehors d’une condition médicale, est le grignotage. « Le grignotage désigne toute consommation d’aliments en dehors des repas. Il est important de le différencier d’une collation, qui est généralement liée à une sensation de faim.

Le grignotage, quant à lui, est souvent motivé par une envie de manger, un besoin de réconfort ou une simple gourmandise. Si les repas sont équilibrés et bien conçus, ils suffisent normalement à tenir sans encas », explique la nutritionniste. Le grignotage augmente l’apport calorique total de la journée et contribue à la prise de poids. Par conséquent, l’apport calorique d’une collation ne doit pas s’ajouter à celui du déjeuner. Autrement dit, si vous prévoyez une collation de 100 calories, le déjeuner doit être réduit de 100 calories.

Parce que vous mangez trop le soir ?

De nombreuses personnes se limitent à deux repas par jour, sautent le petit-déjeuner et prennent un repas copieux le soir, souvent parce qu’elles ont très faim en rentrant chez elles. Manger un dîner trop lourd est une erreur, car le corps, qui reste inactif pendant la nuit, a tendance à stocker les calories sous forme de graisse.

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« Idéalement, il faudrait répartir ses calories comme suit : un petit-déjeuner entre 500 et 700 calories, un déjeuner à 1 000 calories et un dîner de 400 à 500 calories », précise la nutritionniste. Comme le dit le proverbe, il est préférable de « déjeuner comme un roi, dîner comme un prince et souper comme un pauvre ». Le petit-déjeuner doit être copieux, tandis que le dîner doit être léger, car l’organisme nécessite peu d’énergie la nuit.

Parce que vous sautez des repas ?

« Après 8 heures de jeûne, un mécanisme réflexe se met en place dans le cerveau, incitant le corps à stocker pour éviter une éventuelle carence. Ainsi, sauter un repas peut amener le corps à stocker davantage lors du repas suivant, ce qui favorise la prise de poids.

D’où l’importance de respecter trois repas par jour », souligne Caroline Seguin. Il est préférable de prendre un dîner léger plutôt que de le sauter. « Le soir, optez pour des soupes, des salades ou des bruschettas qui permettent de combiner plusieurs ingrédients en petites quantités », conseille-t-elle.

Parce que vous consommez des produits allégés ?

Les produits édulcorés ou allégés peuvent donner un faux sentiment de sécurité, trompant le cerveau et l’habituant au goût sucré. Les sodas « light » ou « zéro » peuvent ne pas contenir de calories, mais ils stimulent la zone du cerveau associée à l’envie de sucre et à la sensation de faim. En conséquence, plus on consomme de produits sucrés (qu’ils soient édulcorés ou non), plus cela peut accroître l’appétit.

« De plus, en se tournant vers ces produits, on a tendance à justifier des écarts alimentaires, comme un carré de chocolat après un yaourt 0%. En réalité, l’addition des calories du yaourt allégé et du chocolat peut dépasser celles d’un yaourt ordinaire. Certaines études montrent que ceux qui consomment des produits édulcorés peuvent prendre en moyenne 40% de poids en plus que ceux qui n’en consomment pas », ajoute Caroline Seguin.

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Parce que vous restez trop inactive ?

Les dépenses énergétiques proviennent du métabolisme de base (calories brûlées au repos pour des fonctions vitales), des activités physiques et musculaires (calories brûlées lors d’activités physiques) et des dépenses cérébrales (calories brûlées lors d’activités intellectuelles).

« Nous n’avons aucune influence sur le métabolisme de base ni sur les dépenses cérébrales. En revanche, nous pouvons contrôler nos dépenses physiques en étant plus actifs et en pratiquant une activité physique », met en garde la nutritionniste. Il est recommandé de faire au moins 1h30 d’activité d’endurance modérée (comme la marche ou le vélo) ou au moins 1h15 minutes d’activité d’endurance intense (comme le footing, la natation) chaque semaine à l’âge adulte.

Parce que vous souffrez d’un trouble métabolique ?

Certaines maladies peuvent influencer le poids, comme les troubles de la thyroïde (hypothyroïdie), le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ou encore le syndrome de Cushing, une maladie rare entraînant une surproduction de cortisol par les glandes surrénales, souvent accompagnée d’une accumulation de graisse au niveau du buste, du cou et du visage.

Parce que vous prenez des médicaments qui favorisent la prise de poids ?

Certains médicaments, tels que les antidépresseurs, les anxiolytiques, certains neuroleptiques, les corticoïdes et les bêtabloquants, peuvent accroître l’appétit ou entraîner une prise de poids. Si vous prenez l’un de ces traitements, il est conseillé d’en discuter avec votre médecin pour ajuster la posologie ou envisager une alternative.

Parce que vous consommez trop d’eau ?

Bien que cela soit rare, une consommation excessive d’eau (entre 3 et 5 litres par jour) peut entraîner une légère prise de poids, allant de 3 à 4 kg en moyenne. « Ce comportement est souvent observé chez les femmes qui pensent qu’il faut boire beaucoup pour perdre du poids. Une consommation excessive d’eau peut entraîner une rétention, provoquant un gonflement du corps, notamment des mains ou des pieds », explique la spécialiste.

Ces symptômes, souvent liés à une rétention d’eau, disparaissent généralement d’eux-mêmes, mais s’ils persistent, il est préférable de consulter un médecin. Pour maintenir l’équilibre rénal et permettre aux reins d’éliminer correctement l’eau, il est recommandé de boire environ 1,5 litre d’eau (soit 8 verres de 200 ml) par jour.