La course à pied peut parfois décourager ceux qui souhaitent se lancer dans une activité sportive, mais le CaCo pourrait bien être la solution idéale. Alliant marche et course, cette méthode propose des variations de rythme qui la rendent accessible à tous, permettant de se dépenser sans nécessiter d’efforts intenses. Voici un aperçu de ce concept.
Le CaCo pourrait-il être la clé pour commencer ou reprendre le sport ? Que ce soit à cause du manque de motivation, de la peur de se blesser, ou de l’incapacité à réaliser des exercices à haute intensité, cette méthode est conçue pour répondre à ces préoccupations. Mais qu’est-ce que le CaCo, également connu sous le nom de « Walk & run » ?
Un rythme adapté à chacun
Lorsque l’on évoque le mélange de marche et de course, on pense souvent au fractionné, qui alterne phases d’accélération et périodes de récupération. Cependant, le CaCo se démarque car il est conçu pour être accessible à tous. Peu importe le niveau de condition physique, que l’on soit novice, en reprise après une blessure, ou qu’on n’ait jamais pratiqué d’activité physique, cette méthode présente plusieurs avantages.
Le principe est simple : il s’agit d’alterner quatre minutes de marche avec deux minutes de course ou de marche rapide, à répéter pendant une demi-heure, ou plus selon l’envie et la condition physique. Cette activité permet ainsi de marcher ou de courir pendant 30 minutes à une heure et demie, offrant une grande flexibilité.
Des bénéfices considérables
Utiliser cette technique pour se dépenser présente de nombreux bienfaits pour le corps. En plus de constituer une bonne préparation au running, le CaCo permet de pratiquer une activité physique régulière qui améliore l’endurance et renforce le système cardiovasculaire. Pour ceux qui visent à maintenir ou à perdre du poids, cette pratique aide également à brûler des calories.
Voici un exemple de programme pour débuter le « Walk & run » :
- Semaine 1 : 4 minutes de marche pour 2 minutes de course, pendant 30 minutes (cinq cycles), trois fois par semaine.
- Semaine 2 : Même schéma, mais avec quatre jours d’entraînement.
- Semaine 3 : Temps de course égal à celui de la marche, soit 2 minutes pour chaque, environ 7 à 8 cycles sur 30 minutes.
- Semaine 4 : La course prend le pas, avec 2 minutes de course pour 1 minute de marche.
Ce programme est particulièrement utile pour ceux qui souhaitent développer leur capacité à courir, mais ceux qui préfèrent une activité plus modérée peuvent continuer avec les temps des deux premières semaines, en augmentant éventuellement la durée de la séance à une heure ou plus.
Un autre avantage majeur du CaCo est son accessibilité. Aucune nécessité d’acheter du matériel ou de s’inscrire dans une salle de sport ; il suffit d’une paire de baskets et d’un espace extérieur à un moment qui vous convient.
Attention aux risques
Pour 30 % des Français qui pratiquent peu ou pas de sport, un changement trop brusque peut être dangereux. Le CaCo, avec sa flexibilité, permet une amélioration progressive. Moins risqué que les exercices à haute intensité, le « Walk & run » réduit le risque de blessures. Avec un rythme plus doux pour commencer, le corps n’est pas soumis à une pression excessive, et l’esprit est également préservé. La satisfaction d’un effort adapté sera plus motivante que de débuter par un exercice intense et épuisant.
Cette pratique pourrait bien inciter certaines personnes à adopter une activité physique régulière, mais la motivation et la discipline restent des éléments essentiels qui dépendent de chacun. Il ne reste plus qu’à enfiler ses baskets et se lancer dans le CaCo.